ABADESA ET KONGA

Je vous avais promis un numéro spécial pour nos deux galgas en accueil, le voici, votre petit Diégo tient toujours parole !!!

Mais avant de vous donner des nouvelles de nos deux noiraudes, je ne peux pas résister à l'envie de vous montrer la dernière photo de ma dulcinée... Ma petite Rubi est tellement adorable, avec sa frimousse craquante, un minois à bisous, ne trouvez-vous pas ? Je serais capable de vous parler d'elle des heures ! Ah! l'Amour !!!

Aba, qui était très craintive au début, limite trauma à sa  descente du camion, a fait très rapidement d'immenses progrès.

Elle est très belle, avec sa robe noire et blanche et son corps musclé aux parfaites proportions...

Dans la maison, elle est très gaie, elle s'amuse comme une petite folle en courant entre les canapés et sur la terrasse du premier étage d'environ 200 m2 qui longe deux côtés du salon.

Elle s'entend très bien avec tous les chiens, du plus petit,  la puce Rubi, au plus gros, le mastin Emilio.

Par contre dans le jardin, on croirait une autre chienne : elle est statufiée par la crainte. Elle est sortie en longe, car avec un chien peureux on ne peut pas prévoir ce qui va déclencher une réaction de fuite. Elle avance collée à la maîtresse, à quelques  pas derrière elle, sa truffe fraiche venant de temps en temps effleurer ses doigts, faisant ses besoins à quelques centimètres de ses pieds, ne s'intéressant à rien, ignorant les sollicitations au jeu de Konga ou de Chloé. Qu'a-t-elle donc vécu pour manifester ce comportement ? A-t-elle été tenue enfermée pendant la plus grande partie de sa vie, et ensuite jetée à la rue ? On sait que les bénévoles espagnoles ont mis plusieurs semaines pour pouvoir l'approcher, lui donner suffisamment confiance avec de la nourriture pour enfin réussir à l'attraper.

Et hier, petit miracle, elle a commencé à vouloir fureter au jardin... La maîtresse a décidé de lâcher la longe de 3 mètres qui, trainant sur le sol, lui aurait tout de même permis de la rattraper en cas de problème. Aba a suivi Konga et Chloé qui allaient visiter les vieilles taupinières, gratter un peu quelque galerie de mulot, essayer de surprendre des lézards dans le tas de bois. Puis elle est revenue vers la maîtresse et est rentrée sans se faire prier en même temps que ses compagnes.

Quelle émotion ce premier progrès, bien insignifiant sans doute pour un éventuel spectateur, mais riche de promesses pour une bonne évolution future : Aba n'est absolument pas trauma, elle est juste apeurée par l'espace extérieur, et pourtant chez nous c'est le grand calme agreste, aucun des bruits stressants de la ville.

De retour dans le salon, elle s'octroya une bonne sieste en toute décontraction ...

Pour vous faire découvrir Konga, cela va être un peu plus difficile, non pas qu'elle se tienne à l'écart, au contraire ce fut celle des deux qui s'habitua le plus rapidement à notre vie quotidienne. Cependant, photographier un chien noir est toujours plus laborieux, surtout pour un photographe-amateur. De plus la louloute a déclaré une otite que notre maîtresse soigne deux fois par jour, mais ces soins absolument nécessaires l'ont rendue méfiante quand elle la voit s'approcher avec quelque chose dans les mains. C'est dommage car cela va un peu freiner son évolution, mais il n'y a pas le choix.

Konga est une galga parfaite, gaie, câline, obéissante, pas voleuse, pas craintive. Elle n'a plus du tout  l'expression extrêmement triste, avec ce regard vide, qu'elle avait au refuge en Espagne. Maintenant, ses yeux pétillent et elle ne parait pas les 6 ou 8 ans qu'on lui donnait en Espagne. Nous sommes dubitatifs sur cette estimation, elle n'a que très peu de poils blancs sur le museau, elle est joueuse, notre maîtresse pense qu'elle a au maximum 5 ans.

Ces deux jolies galgas pétries de qualités, n'attendent plus que des familles aimantes pour achever de  s'épanouir...